Geeks, ploucs, mea culpa

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Suite à la publication de cet article hier, de nombreuses personnes m'ont diligemment fait comprendre que j'aurais aussi bien fait de me flageller avec des orties. Soit. Je suis beau joueur, j'admets volontier que j'ai écrit un gros tas de c**ries. J'admets aussi que le propos véritable du billet n'était pas forcément bien amené.

Mon propos était le suivant : je trouve que les codes du vestiaire masculin et les tableaux qu'ils produisent sont un sujet d'étude fascinant, de même que la musique, l'histoire du vélocipède ou l'étiquette sociale chez les Papous. Nous exerçons une profession qui nous permet, la plupart du temps, de nous vêtir à notre guise, ce qui est une excellente chose. De fait, beaucoup de personnes de ma connaissances n'ont jamais eu l'occasion d'associer le costard à autre chose qu'un uniforme de banquier et à une volonté de faire primer la forme sur le fond. Mon but était de partager un peu de mon intérêt en essayant d'expliquer qu'il pouvait y avoir autre chose de plus profond et intéressant dans cette discipline, de même que la musique ne se résume pas à la pop ou à Claude François ((Arf, s'il y a des fans de Cloclo, je vais encore me faire descrendre…)).

J'admets que le mythe de l'informaticien barbu a fait long feu, et qu'il était maladroit et déplacé de le raviver à de pures fin marketing. J'admets également que je me suis roulé dans le cliché le plus gras avec autant d'enthousiasme qu'un goret dans la boue chaude ((Je ne sais plus qui est l'auteur de cette sympathique métaphore, mais je le remercie, elle me plaît beaucoup.)).

Mon propos n'était certainement pas de juger quiconque sur son apparence, ce que je ne me permettrai jamais de faire. Mon but n'était aucunement de paraître sentencieux, insultant ou condescendant. Mon discours n'avait certainement pas pour but de dédouaner et justifier les imbéciles qui jugent autrui sur son allure et confondent allègrement fond et forme. Si certains se sont sentis vexés, blessés, insultés, chatouillés ou agacés par ce billet, je leur adresse mes plus plates et humbles excuses, et m'engage à leur offir un verre de leur boisson préférée à leur demande.

Ah, et j'admets aussi que j'accorde au terme « plouc » une tendresse particulière qui n'est peut-être pas partagée par tous. Mais ça, je n'y peux rien.

Bref, je ferai plus attention la prochaine fois. Merci de votre attention.