Ces quelques années m'ont amené à considérer certaines façons de faire plutôt
que d'autre, et à compiler une liste de bonnes pratiques qui me paraissent
positives dans la majorité des cas.
Ces bonnes pratiques ont différents objectifs, qui finissent plus ou moins par
se rejoindre :
Imaginez un combat homérique entre les forces du bien et du mal, luttant pour la domination du monde. Dans le camp des forces du mal : la procrastination, Internet Explorer et les cycles en V ; dans le camp des forces du bien : Python, le café et les tests automatisés.
Tout le monde aujourd'hui est d'accord pour dire qu'écrire des tests est probablement la tâche la plus efficace quand il s'agit de garantir un code robuste et maintenable. (Enfin, presque tout le monde ; ceux qui dénigrent les tests sont en général ceux qui sont trop flemmards pour en écrire.)
À ce titre, Django se montre exemplaire, et la documentation relative aux tests est aussi complète que détaillée. Seulement voilà, quiconque a déjà travaillé sur un projet Django pendant plus de quelques semaines sait que de nombreuses questions sont laissées de côté. Et notre développeur / testeur est réduit à parcourir les bas-fonds du web pour trouver réponse à ses questions.
Comment écrire une suite de tests maintenable ?
Comment tester des fonctionnalités qui utilisent javascript intensément ?
Comment tester des fonctionnalités qui font appel à des web services et sont fortement couplés ?
Comment être certain que les tests qui tournent sur ma machine fonctionneront aussi sur la prod ?
Sans plus tarder, voici quelques réponses à ces questions.
Du coup, on se retrouve souvent avec des docs pourries et donc des logiciels
difficiles / pénibles à utiliser.
Voyons donc comment documenter correctement une application Django (ou
n'importe quel projet Python, hein, c'est juste pour l'exemple concret et mon
référencement).
Django, c'est bien. Par contre, déployer un projet Django en production, ce n'est pas toujours évident, surtout que la doc n'est pas forcément toujours très à jour à ce sujet.
La dernière fois que j'ai dû effectuer un déploiement bien propre en production, j'ai un peu regretté de ne pas avoir sous la main un beau tuto bien récent, bête et méchant. Comme j'ai dû rédiger la doc complète de l'opération, en voici la version française.
Au menu : du Nginx en frontal et reverse proxy vers Gunicorn qui sert notre projet tournant dans un virtualenv (foutaises !). On y va ?!
Bien que Django constitue un outil de travail de fort bonne facture, je tombe de plus en plus souvent sur des projets avec des besoins de CMS. Or, je veux bien être pragmatique, mais ça me fait un peu mal quand je me retrouve à conseiller à un client l'installation d'un Wordpress ou d'un Drupal, même si c'est l'outil le plus approprié sur le moment.
J'ai fini par fouiner pour voir s'il n'existait pas de bons CMS en Python. Les principaux proposés par la communauté sont Django-cms, FeinCMS et Mezzanine. Résolu à tester les trois, j'entrepris de les installer rapidement pour jouer un peu avec. Las, la documentation des deux premiers semble lacunaires, car dés les premières commandes, je fut confronté à des erreurs non référencées, et après plus d'une demi-heure passée sur Stackoverflow, je laissais tomber pour ne pas perdre trop de temps.
Finalement, j'ai fini par installer Mezzanine, sur recommandation de @n1k0, et il a bien voulu fonctionner docilement sans mettre ma patience à l'épreuve (Mezzanine, pas @n1k0). C'est donc ce projet que j'ai testé plus en profondeur.
L'autre jour, j'étais tranquillement assis dans mon fauteuil, sirotant mon café
et dépilant une à une les stories de mon backlog avec la régularité d'un
opérateur de train nippon lorsque sans grier « gare ! » mon instinct de
développeur affuté par des années de labeur se mit à
clignoter.
« Cette fonctionnalité, me murmura l'instinct susmentionné, ferait un candidat
parfait à l'écriture d'une application dédiée. »
Il y a un poil moins de deux ans, j'écrivais ici-même un billet dans lequel j'expliquais pourquoi j'avais décidé de laisser tomber Symfony premier du nom pour voguer vers de plus vertes terres pythonesques. La bataille qui fit rage dans les commentaires ferait passer la plus épique scène du Seigneur des Anneaux pour une querelle dans un jardin d'enfants, et ce billet reste à ce jour l'un des plus vus sur Miximum. Le temps a passé, et j'ai pensé qu'il pourrait être intéressant de proposer un petit retour d'expérience sur cette migration. Alors, Python, Django, c'est bien, ou c'est très bien ?
Dans la plupart des projets Web, contacter les utilisateurs par email est largement suffisant. Mais il arrive que l'on souhaite utiliser d'autres modes d'interaction, tels que le sms. Comparé au mail, le sms présente certains avantages :
il est plus facile de créer un compte email bidon qu'un faux numéro de mobile ;
le sms est instantané ;
le sms est quasi-impossible à manquer.
Évidemment, tout le monde est bien conscient que c'est un média de communication qui présente également des inconvéniants :
l'envoi de sms est plus intrusif, et donc potentiellement plus dérangeant ;
f**k you! I won't give you my phone number.
Dans ce rapide tutoriel, nous allons voir quels sont les moyens à notre disposition pour envoyer des sms depuis un projet Django.
Il y a quelques jours, alors que je bossais sur mon pet project du moment, je
me suis surpris à penser « tiens, ça serait bien si cette fonctionnalité
devenait une application Django réutilisable ». La fonctionnalité en
question ne nécessitant pas plus de quelques lignes, je me suis dit que ce
serait rapidement torché.
Le fait que je me retrouve 10 jours plus tard et deux applications
supplémentaires me prouve encore une fois que je suis vraiment mauvais avec les
estimations. Et on s'étonne que je ne travaille pas au forfait …
Quoi qu'il en soit, pour la dernière app, j'ai décidé de tester l'approche
Documentation Driven Development. Retours d'expérience.
Je l'ai déjà écrit plus tôt : Mezzanine est un chouette projet. Toujours dans l'optique de jouer avec ce bel outil, je me suis assigné la tâche d'afficher une joli carte quelque part. Comme ça, juste parce que. Voyons comment faire.
Parlons cartographie
À peu près tout ce que je sais sur la cartographie (c'est à dire le strict minimum, je l'avoue), je l'ai appris durant les rencontres Django 2012, lors de l'excellente introduction à ce noble art par Mathieu Leplatre. De quoi avons nous besoin pour afficher une carte interactive, sans toutefois passer par l'hégémonique Gogole ? Simple :
J'aime Postgresql, le moteur de base de données le plus ennuyeux au monde. Une technologie tellement fiable et éprouvée que tous les cool kids essayent absolument de la remplacer par autre chose. Pourtant, Postgres offre tellement d'avantages que tout projet qui ne s'appuie pas dessus me semble de facto suspect. Aujourd'hui, nous allons passer en revue l'un des aspects offert par Postsresql : ses fonctionnalités de recherche.